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Peut-on vivre mieux ?

Peut-on vivre mieux ? Octobre 1992

 

Peut on vivre mieux photo

 

 

Notre monde est rempli d’ondes vibratoires et de rayonnements. Ont-ils des effets sur tout ce qui vit ? Explications sur un ensemble vaste et parfois difficile a cerner.

 

 C’est au professeur Rocard (le père de la Bombe H française et de l’ancien Premier Ministre) que l’on doit la mise en évidence de la sensibilité de l’homme aux champs magnétiques naturels. Cela lui a valu, à Pépoque d’étre mis aux bans de la Communauté scientifique! Mais comment se mettre à l’abri de l’influence de ces champs magnétiques? Serge Busi, garde forestier à Montrond dans les environs de Champagnole nous a fait part de son expérience sur des milliers d’arbres et quelques centaines de maisons et vous livre quelques conseils.

 

Disons le tout de suite, l’un des intérêts de la démarche de Serge Busi c’est que toute personne ou presque peut pratiquer son art, «il suffit d ’être disponible dans sa tête». Cet art, c’est la géobiologie. Ethymologiquement, c’est l’étude des relations entre la Terre et le milieu de vie. La géobiologie cherche à comprendre «les différents rapports entre I ’environnement local et la santé des organismes vivants: plante, animal ou homme».

 

Si le mécanisme n’est pas évident à démontrer, Serge Busi nous explique pourtant comment les mécanismes sont bel et bien la. Et qu’est-ce qui peut nous faire «mal Vivre» dans une maison? «Les passages d’eau souterrains, les ondes telluriques qui émanent de la terre, le magnétisme électrique, les couleurs, les sons ou les formes». Les ondes telluriques terrestres se présentent comme une sorte de vaste filet de pêche qui recouvre toute la surface du globe. Ce filet, appelé réseau Hartmann (du nom de «celui qui l ’a découvert») est composé de lignes orientées nord-sud que l’on retrouve tous les deux mètres et de lignes orientées est-ouest tous les 2,5 mètres (avec parfois des variations).

 

Ces réseaux d’ondes passent partout et se retrouvent aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur des habitations. « Tous les points de croisement de ces lignes - appelés noeuds telluriques – sont des sources de perturbation pour la santé d ’une plante, d ’un animal ou d ’un humain. Les effets pourront encore être accentués par la présence d ’un cours d ’eau souterrain », annonce Serge Busi qui ajoute, «je n’ai jamais vu, a ce jour, un arbre normalement constitué se trouver sur un croisement. Tout bel arbre est obligatoirement en zone neutre tout arbre chétif: chancreux, sur un croisement. Les animaux fuient ces lignes: chiens, bovins, porcs, cerfs. . .Mais les chats s ’y reposent et les fourmilières y sont installées ».

 

Le quadrillage détecté par Serge Busi donne par exemple les points où il ne faut pas planter d ’arbre ou bien ne pas se reposer.

Pour Serge Busi, l’homme doit éviter la station prolongée sur les croisements: «tout organe placé a la verticale d ’un noeud sera fragilisé a plus ou moins longue échéance». Attention donc àl ’emplacement du lit, du poste de travail ou du fauteuil télé. La tête du lit placée au nord ? « Un mythe, car cela n ’empêche aucunement d ’avoir sa tête sur un croisement».

Le champ magnétique émis par le courant électrique aurait des effets nocifs .

 

«Il faut par exemple éviter d ’avoir un radio-ré veil trop près de la tête du lit et conseiller d ’équiper les lampes d ’interrupteur bipolaire ».

 

Une certitude cependant, toute personne peut relativement facilement apprendre à détecter ces lignes. Pour Serge Busi, cette discipline devrait être enseignée à l’éco1e primaire, «l’enfant saurait aussi planter un arbre, attacher son chien, construire sa maison et y placer son lit ».

 

 

 

Ils cherchent …

Toute installation électrique engendre un champ électromagnétique. Les uns disent que celui-ci rend malade, les autres, non. Mais il faut croire que le problème se pose, puisque EDF et l’INSERM viennent de lancer conjointement une enquête sans précédent qui doit permettre de répondre formellement.

 

Ils nous ont dit…

Jean-Marie Pelt (professeur de biologie à 1’Université de Metz, Président de l’Institut européen d’écologie) : «La question de l ’influence des champs d ’ondes sur la santé nécessite d ’étre posée et étudiée scientifiquement».

Hubert Reeves (astrophysicien): «Je ne connais pas très bien cette science qui s ’appelle la géobiologie. Je suis sceptique quant a cette idée de réseaux de murs d’ondes telluriques dont les croisements seraient des points néfastes a la santé ».

 

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